Hamnett Hill, administrateur, Fondation Massawippi

Hamnett Hill est un tout nouveau membre du conseil d’administration de la Fondation Massawippi puisqu’il y siège depuis 2020 seulement. Il nous a confié que c’est la beauté de la région, sans oublier son souci de l’environnement et son amour de la bonne chère, qui l’a attiré dans notre coin de pays.
Hamnett et sa famille sont installés depuis peu dans la vallée, car ils ont acquis leur maison il y a à peine dix ans (contrairement à notre membre fondateur Tom Wilcox dont la famille fait partie du décor depuis six générations). Hamnett allait souvent passer le week-end chez ses cousins à Katevale (Sainte-Catherine-de-Hatley), d’où il pouvait profiter d’une magnifique vue sur le lac. Quand son père et lui ont commencé à chercher une maison pour leur famille élargie, ils ont naturellement orienté leurs recherches vers les Cantons de l’Est et, plus particulièrement, le lac Massawippi. Au bout de deux ans, Hamnett a finalement opté pour un endroit qui donnait directement sur les montagnes vertes du côté ouest du lac et, par pure coïncidence, sur les terrains protégés par la Fondation. Il avait entendu parler de la Fondation par son oncle, Jake Eberts, et par des amis communs, mais c’est après avoir répondu à une demande de collaboration en communications stratégiques diffusée par Tom qu’il s’est joint au conseil d’administration afin d’y apporter son expertise en stratégie, en marketing et en technologie numérique.

On pourrait décrire Hamnett comme un entrepreneur, un gestionnaire et un investisseur d’expérience qui, pendant des décennies, a démarré et fait progresser des entreprises émergentes dans le secteur des technologies. Il siège à plusieurs conseils d’administration, dont celui de Goodfood Market, le plus grand épicier en ligne du Canada, et a mis sur pied la fondation edō et edō Capital, une organisation qui s’emploie à mieux faire connaître et comprendre les questions d’alimentation durable et qui apporte son soutien et sa contribution financière aux entreprises se consacrant à ces questions.
D’après Hamnett, c’est un heureux hasard si la vision et la mission de la Fondation pour les dix prochaines années, qui entend étendre sa sphère d’activité à l’agriculture et à la production alimentaire, s’harmonisent si bien avec sa passion et ses intérêts personnels.
Coïncidence ou synchronie ?
On sent qu’un vent de changement souffle sur nos modes de production alimentaire, compte tenu notamment du nombre grandissant de discussions et d’initiatives sur les façons de mieux utiliser nos ressources naturelles.

Alors que l’ampleur des répercussions de notre mode d’alimentation sur la planète n’inquiétait auparavant qu’un groupe restreint d’universitaires passionnés, d’agriculteurs et d’activistes, force est de constater que depuis cinq ans le sujet mobilise de plus en plus le grand public. Partout, les gens se rendent compte, comme le souligne Michael Pollan, que « manger est un geste à la fois agricole, politique et environnemental ». « Nous atteignons rapidement un point de non-retour dans de nombreuses régions du monde, explique Hamnett. Les entreprises, les gens d’affaires et les collectivités commencent à comprendre qu’il faut orienter la demande vers des choix alimentaires durables et adopter un mode de production et de distribution durable ­— dans le but de créer une nouvelle économie du système alimentaire qui leur permettra de prospérer — tout en protégeant et en préservant l’environnement pour les générations futures.
« Pour la vallée Massawippi, de l’eau pure et des espaces verts sont certes des éléments de solution, mais il faut chercher aussi à devenir un moteur économique qui puisse permettre à la région de s’établir en tant que centre agroalimentaire vert et durable. »
Nous exposerons dans de prochains bulletins d’information la vision de la Fondation Massawippi pour les dix prochaines années.